Depuis les premières manifestations de fragrances irréversibles, Isadora avait cessé d’accueillir les gens. Elle restait enfermée dans son manufacture, entre les alambics, les huiles denses et les poudres végétales, adoptant les formules d'autrefois avec ombre. Les flacons comportant les permis tristes étaient minitieusement étiquetés et
l'allee serpentait sous les frondaisons épaisses de la forêt, tout pas de Camille résonnant d’une évidence révélation. Le poids léger de la carte dans sa poche semblait lui évoquer toujours la direction qu’elle devait suivre, un guide silencieux dicté par Lauriana voyance. Elle ne connaissait pas encore la destination juste, mais son i
Au cours de la séance, Camille se sentit transportée dans une sorte d’état employé entre l’éveil et l'apaisement. Les reproductions du jardin revinrent, mais cette fois, elles étaient plus nettes. Elle visualisa des arbres splendides, florale aux teintes éclatantes, et un petit portail en fer forgé recouvert de vigne. La concentration s